Lexique - FAQ

 

 

Les catégories d’aéronefs hydro :

 

Ultra-léger motorisé (paramoteur,  pendulaire, 3 axes, autogyre) :

 

  • Masse maximale 450 kg (+ 5% = 472,5 kg si parachute global, + 10% = 495 kg si hydro)
  • Vitesse de décrochage inférieure à 60 km/h
  • L’équation globale limite la capacité d’emport à 2 personnes + carburant)
  • Pas de processus de certification (beaucoup d’innovations, dont le gain de poids)
  • Entretien machine sous la responsabilité de son propriétaire
  •  

 

Hydravion :

  • Comme les autres avions, c'est un aéronef certifié par constructeur et les autorités (DGAC, EASA, etc.)
  • Pas de limite de poids (permet 4 personnes et +)
  • Entretien sous la supervision du Groupement pour la Sécurité dans l'Aviation Civile (GSAC)
  • Environnement réglementaire contraignant (beaucoup d’intervenants)
  • Heures de vols validées pour les brevets de pilotes tous types d’avions
     

 

 

Hydravion ou amphibie ?

 

Un hydravion (à coque ou à flotteurs) n’a pas de roues escamotables. Il ne peut se poser que sur l’eau

 

Un amphibie est équipé d’un train rentrant :

    - Avantages : Accessibilité des aérodromes, Stockage dans un hangar qui devient sa base permanente, et permet de ne solliciter que des plateformes temporaires (ULM) ou des hydrosurfaces occasionnelles (hydravion).

   - Inconvénients : Poids, complexité, corrosion (en mer)

 

Coque ou flotteurs ?

 

Grand débat, entamé dans le forum

Les flotteurs se rajoutent sur un modèle « terrestre » existant.

Une coque est spécifique (production plus limitée = prix)

Pilotage différent, etc

 


L’hydravion, un mal aimé ?

 

Tout le monde aime l’image de l’hydravion, qui représente un appareil multidoué dans ses capacités d'adaptation (l’amerrissage, le vol), en même temps que l'autonomie et la solitude (aventuriers, explorateurs, etc...).

 

Mais, pour tout responsable local ou administratif, il déclenche un certain scepticisme :

 Du fait du poids réglementaire et des statuts officiels des intervenants

Du fait de sa répartition sur plusieurs disciplines, dont l’une ou plusieurs échappent :

   - Circulation aérienne et pilotage spécifique

   - Connaissance de l’eau

   - Une relative indépendance dans la pratique (trop de liberté ?)

Du fait de son image élitiste (bien qu’il coûte moins cher qu’une belle voiture ou bateau), qui déclenche des réactions très « françaises »

Du fait de l’actuelle tendance à l’écologie démagogique qui peut trouver là un exutoire bien pratique… (voir scooters des mers, 4x4, chauffage central, etc .)